dimanche 8 novembre 2015

Crimes à la librairie




Résumé:


COLLECTIF


Crimes à la librairie. Ils écrivent des polars. Des polars qu’on dévore. Et à la demande d’un lecteur passionné, Richard Migneault, ils se sont réunis autour d’un thème séduisant : crimes à la librairie.

​Mario Bolduc, Camille Bouchard, Benoît Bouthillette, Chrystine Brouillet, Jacques Côté, Ariane Gélinas, André Jacques, Martine Latulippe, Geneviève Lefebvre, Florence Meney, Sylvain Meunier, Martin Michaud, Patrick Senécal, Johanne Seymour, Robert Soulières, Richard Ste-Marie

Ces seize écrivains québécois de grand talent nous invitent dans autant de librairies. Leurs nouvelles nous permettent de découvrir leur style, leurs intrigues et leurs personnages : un tueur à gages littéraire, un homme qui détestait les livres, un général croate sanguinaire, un agent du FBI, une libraire incendiaire, un voleur d’incunables… Étonnement garanti !


LE MOTIF


Lieu de culture, d’échanges et de découvertes, la librairie n’est-elle pas le point de rencontre privilégié entre le livre, l’auteur et le lecteur ? De son atmosphère feutrée émane une impression de calme, presque de recueillement. Un sentiment de paix tout à fait étranger à la violence. Ainsi, c’est tout un défi qui a été lancé aux seize auteurs des nouvelles de ce recueil : faire de la librairie, cet endroit généralement paisible, une véritable scène de crime. Ils ont donc, chacun à sa façon, dénaturé ce carrefour de tous les imaginaires en transformant chaque livre qui s’y trouve en témoin de l’énigme, du suspense, de l’insoutenable. Plusieurs se sont même permis de délicieuses touches d’humour. Parions qu’après avoir lu ce recueil vous ne verrez plus tout à fait votre librairie préférée du même oeil…

LE DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Directeur d’école à la retraite, fou de lecture, Richard Migneault s’est recyclé en amant du polar. Défenseur de la littérature québécoise, se définissant lui-même comme un passeur littéraire, il anime le blogue Polar, noir et blanc depuis plus de quatre ans. Coordonnateur des prix Tenebris des Printemps meurtriers de Knowlton, il est également membre du Club de lecture de Saint-Pacôme. Il s’est donné pour mission de faire connaître les auteurs de polars du Québec, et ce, des deux côtés de l’Atlantique.


Mon avis:


Tel que mentionné dans une de mes critiques précédentes, je n'ai jamais été une amatrice de polars. En fait, je n'en ai lu qu'un jusqu'à maintenant. Mais, c'est un roman que j'ai apprécié ce qui m'a donné le goût de donner une autre chance à ce genre. Quoi de mieux qu'une œuvre collective pour tenter une lente immersion, et me permettre également de découvrir plusieurs auteurs(es) de polars québécois, ne sachant pas trop par où commencer, ce fut une solution idéale.
Il est certain que mes attentes face à ce roman n'étaient pas très élevées. Mon but étant de découvrir de nouveaux auteurs qui auraient su capter mon attention et se démarquer des autres par leur plume, leur originalité et leur talent indéniable. Effectivement, je dois avouer que j'ai aimé certaines nouvelles beaucoup plus que d'autres. Ce qui est tout à fait normal selon moi car on ne peut accrocher à tout les styles.
Fidèle à mon habitude, je ne ferai pas la critique de toutes les nouvelles car, je pense qu'il vaut toujours mieux découvrir certaines histoires par soi-même, au risque de trop en dévoiler.
Étant une passionnée de lecture, j'ai beaucoup aimé que chaque crime perpétré se déroule dans une librairie. Se sont des endroits qui sont connus pour être toujours paisibles, ça ajoute donc une touche assez originale. En ce qui concerne le contenu de ces nouvelles, on passe de l'humour, au suspense, à l'horreur, au mystère et même au fantastique, ce qui met une belle diversité car il y en a pour tout les goûts.
Au final, ce recueil est une réussite pour moi car, je souhaitais faire de belles découvertes et c'est une réussite totale! Le fait qu'on retrouve une petite biographie de chaque auteur et un beau plus aussi. J'ai particulièrement apprécié la plume de Christine Brouillet, Patrick Sénécal, Johanne Seymour et Robert Soulières. Il est certain que je vais explorer davantage les œuvres de ces derniers dans un futur rapproché.
Mon immersion ce sera fait en douceur, je ne me suis pas ennuyée un instant et, j'ai pu réaliser que toutes les idées préconçues que j'avais de ce genre de romans étaient surtout des préjugés et, qu'il faut parfois laisser la chance au coureur, ne pas avoir peur d'élargir ses horizons car, on se prive de beaucoup de belles surprises!

​***Note: 4/5

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